Podcast48

10
juin
2017


Posté dans la catégorie Interview.

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[Japan Expo 17] Interview Mayuko

Lors de la dernière édition de Japan Expo la scène Karasu a fait la part belle aux découvertes musicales : Mayuko nous a livré ses chansons aux accents folkloriques lors des Tremplins découverte de la J-music et nous avons pu la rencontrer lors d’une interview. Retrouvez ici le texte, photos et VIDEO de cet agréable moment.

BIOGRAPHIE
Après avoir entamé une carrière de peintre, Mayuko se lance dans la musique avec la sortie d’un premier mini-album en 2001, Toy Cross. La couverture de cet album est réalisée par Shynola, un collectif d’artistes installé à Londres qui a travaillé pour de grands noms de la musique tels que Radiohead, Beck ou Coldplay. C’est également pour elle l’occasion de travailler avec des personnalités telles que Johnnie FINGERS (Boomtown Rats), Daniel WANG (Balihu Records) ou encore DJ Kensei.
Par la suite, Mayuko commence à se faire un nom en 2004 grâce aux réseaux sociaux. Beaucoup de médias, notamment français et américains, s’intéressent à la chanteuse dont l’image et le nom, « l’enfant dans un cocon » (signification des idéogrammes utilisés pour écrire Mayuko) piquent leur intérêt. Par la suite, Mayuko enchaîne les projets en s’associant à d’autres labels tels que KFM Records en Écosse ou encore Pony Canyon au Japon. En 2009, elle enregistre la chanson Someiyoshino, retenue pour servir de générique de fin à l’émission Hama-han ! au Japon.

En 2014, elle sort seule un premier album produit par Vista Bouquet et disponible sur iTunes. Aujourd’hui, elle se produit dans de nombreux festivals en France, en Angleterre, en Italie ou même aux État-Unis.
Le 30 mars 2016, Mayuko sort un nouvel album : Muguet féérique. Découvrez des chansons aux accents folkloriques et la voix enchanteresse de Mayuko dans ce clip présentant des estraits de l’album.

 
INTERVIEW

Vous revenez pour la troisième fois à Japan Expo. La 1ère fois en tant qu’exposant, la seconde fois à Japan Expo Sud pour faire des showcases et maintenant à Japan Expo Paris sur la plus grande scène du festival, comment ressentez-vous tout ce chemin parcouru ?

C’est très impressionnant le chemin que j’ai parcouru en effet. La première fois que je suis venue je ne savais pas ce qu’était Japan Expo mais comme on m’en avait parlé j’ai décidé de venir pour découvrir. Quand je faisais à l’époque mon Live seule sur mon stand, les gens s’étonnaient et me demandaient pourquoi je ne jouais pas sur scène. Après avoir été sur mon stand j’ai tout de suite été choisie pour faire la présentation pour Japan Expo à San Francisco, puis j’ai pu aller à Marseille. Je réalise mon rêve de pouvoir monter sur scène à Japan Expo.

Sur le second titre de votre dernier Album vous avez collaboré avec Akino Arai. Comment en êtes-vous arrivée à travailler avec lui ?

Nous sommes amis et très proches. J’apprécie sa musique et sa personnalité. Nous nous comprenons musicalement. Akino m’avait proposé de travailler avec moi lors de la sortie de mon prochain Album et c’est comme cela que nous avons fini par collaborer ensemble.

Comment décririez-vous votre univers musical ?

A la base j’ai fait une formation de peintre car je souhaitais en faire mon métier. Finalement je suis devenu musicienne et mon univers musical est comme si je peignais l’air.

Y’a-t-il des artistes avec qui vous rêveriez de collaborer ?

En fait je suis en train de collaborer avec un musicien français et je suis impatient de travailler avec lui

Quelles sont vos inspirations quand vous écrivez une chanson ? Plutôt musical ou visuel ?

C’est très difficile à expliquer avec des mots car j’ai quelque chose dans ma tête qui est un mélange entre une vision et du son et quand je le produis concrètement cela devient la musique que vous connaissez.

Dans votre dernier album vous avez un titre qui s’appelle « Benjamin » dans lequel vous chantez en japonais. Quand aurons-nous la chance de vous entendre chanter en français ?

La langue française est la plus belle langue au monde pour moi. Je viens de commencer à apprendre le français au Japon et mon but est de pouvoir communiquer avec mon public en français d’ici un an.

Vous allez vous produire en juillet avec Azumi Inoue, qu’est ce que vous ressentez quand vous chantez avec elle sur scène ?

Je suis très fière de pouvoir collaborer avec quelqu’un que tout le monde connaît. Il y’a deux mois j’ai déjà fait le même événement avec elle en Italie et j’ai hâte de pouvoir le refaire avec elle.

Auriez-vous un bon souvenir à nous raconter d’un de vos shows à l’étranger ?

J’ai pleins de souvenirs merveilleux, je ne peux pas vous en citer un en particulier par contre ce qui me touche le plus à chaque fois est la rencontre avec le public. Surtout en France où les rencontres se prolongent toujours.

Connaissez-vous des chansons françaises, telles des comptines ? Et si oui pourriez-vous nous en chanter un petit morceau ?

Il y’a un air que je souhaiterais vous chanter mais la prononciation est encore trop difficile pour moi, je souhaite vraiment bien parler, par exemple sur le mot « bonjour ».

Quelle chanson de votre répertoire nous conseilleriez-vous s’il fallait vous découvrir ?

Je vous recommande beaucoup de chansons, mais dans le dernier album il y’a le titre « shikarino-mi » (la mer de lumière) que je vous recommande surtout.
Le clip de ce single est en cours de tournage ce sera un mix entre un animé et des images réelles, cela s’annonce intéressant.

Dans votre dernier album, le titre « nemori no sekai ni sasagu » a des sonorités très européennes, celtes, voire nordiques. D’où vient votre inspiration ?

Peut-être cela peut gâcher votre rêve mais en fait au départ ce titre est né quand je prenais la douche. J’ai imaginé qu’il y’avait 4 dames qui jouaient du Biwa (instrument à corde traditionnel chinois et japonais), je me suis mis à chanter avec elles puis j’ai écris la chanson en sortant de ma douche.
Mais c’est vrai que ces 4 personnages imaginaires étaient bien des européens.

Vous êtes très active sur les convention en Europe. Quelles sont les différences pour vous entre le public japonais et européen ?

Il y’a beaucoup de différences en effet. En France quand l’on discute avec les fans, ceux-ci sont très concentrés. Quand on m’offre un cadeau on me précise toujours la raison qui est souvent philosophique. Quand je voyage dans le reste du monde c’est encore différent qu’avec la France et le Japon

Avant d’être artiste vous-même, quel chanteur ou peintre était votre inspiration ?

Il y’a beaucoup de personnes qui me posent la question. Il n’y a pas d’artiste en particulier qui m’a marqué mais j’ai cependant beaucoup de respect pour certains artistes comme De Bussy ou Kao Okamoto (auteur de la phrase très connue « l’art c’est l’explosion »)

 
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